Depuis le premier janvier 2016 et l’instauration de la loi ANI, l’ensemble des entreprises se doivent de proposer une complémentaire santé avec un financement d’au moins la moitié des cotisations. Le but avoué de cette mesure étant d’améliorer la couverture santé des travailleurs et de réduire les inégalités d’accès aux soins, on peut dire qu’elle était nécessaire. Toutefois, comme cela s’est-il traduit pour les vétérinaires qui ne sont pas libéraux ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
La mise en place de formules plus adaptées aux vétérinaires
Même si ce constat semble vrai pour la plupart des professions, on peut souligner le fait que les formules se sont diversifiées pour les professionnels de la santé. Il est ainsi plus simple de trouver une mutuelle pour les vétérinaires. C’est-à-dire que malgré la diversité des profils, le niveau de couverture est relativement intéressant pour les besoins essentiels en matière de santé. Ceci est notamment le résultat d’enquêtes d’opinion réalisées auprès de vétérinaires professionnels afin d’établir un profil type.
Bon à savoir : la mutuelle vétérinaire obligatoire peut couvrir le conjoint et les enfants de la personne qui est employée par l’entreprise !
Des garanties minimales qui rassurent les plus défavorisés
Tous les vétérinaires ne roulent pas sur l’or, loin de là ! Nous pensons notamment aux auxiliaires qui débutent dans la profession ou aux jeunes vétérinaires qui ont encore peu d’expérience. Il faut savoir que la mutuelle obligatoire doit par exemple proposer une prise en charge d’au moins 4 actes de médecine douce par an (dans la limite toutefois de 20€ par acte). Et en cas d’hospitalisation (ce qui peut arriver en cas d’accident avec un animal), la prise en charge est de 130% des frais de séjour.
Ainsi, même si vous avez une faible épargne et que vous ne pouvez pas vous permettre de dépenser des frais élevés en santé, vous êtes plutôt bien couvert avec ce type de mutuelle collective !